Pays de Retz. L’histoire insolite du patrimoine local

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Le Pays de Retz regorge de lieux et de monuments somme toute classiques mais dont l’histoire recèle de surprenantes anecdotes.L’église Saint-Louis de Paimbœuf aurait pu trôner sur la butte Montmartre, à Paris, en lieu et place du Sacré-Cœur. 

 

 

 

De Montmartre à Paimbœuf

En 1874, les architectes nantais Lucien et Ludovic Drouillard participent à un concours organisé pour la construction du Sacré-Cœur à Paris. Les deux propositions de plans qu’ils font au jury sont finalement retoquées et les frères Drouillard terminent à la quatrième place du concours. Quelques mois plus tard, ils rencontrent le curé de Paimbœuf qui leur fait part de son projet de reconstruire l’église de la ville. C’est donc finalement dans le Pays de Retz que leur projet parisien est mené à bien. L’église Saint-Louis est achevée en 1913 et sa coupole de style néobyzantin, très peu répandu dans la région attire nécessairement le regard des visiteurs de passage.

Église Saint-Louis , 23, rue de l’Église, à Paimbœuf.

                                                      Un phare perdu dans les terres

Ce petit phare vert et blanc ne culmine qu’à un peu plus de sept mètres de haut. Mais ce n’est pas là sa principale singularité. Juché sur les bords de Loire, il serait le seul phare de France à être situé aussi loin dans les terres, à plus de dix kilomètres du littoral. Mis en service en 1855, son feu d’une portée d’environ vingt kilomètres permet de guider les bateaux naviguant dans l’estuaire de la Loire et leur éviter ainsi de s’échouer sur les bancs de sable de Bilho et des Brillantes.

Le phare , quai Boulay-Paty à Paimbœuf.

 

 

 

Le phare de Paimbœuf est l’un des seuls de France à être situé à plus de 10 km des côtes 

 

Un rare cimetière circulaire

En 1826, en mémoire des habitants de la commune massacrés lors des Guerres de Vendée, un calvaire fut édifié à l’initiative du curé de la paroisse, l’abbé Viollet. Les travaux vont durer près de 150 ans. Il ne s’agissait au départ que d’une croix en bois plantée sur une butte de terre, mais au fil des ans, un chemin de croix est tracé, des grottes et des statues sont édifiées. En 1869, le cimetière du bourg est déplacé pour des raisons d’hygiène et prend naturellement place autour du calvaire. Depuis, ce cimetière circulaire est presque unique en France.

Cimetière circulaire et son calvaire , L’abreuvoir, dans le centre-bourg de Saint-Hilaire-de-Chaléons.

 

 

 

 

 

Une rivière qui coule dans les deux sens

 
 
Le Tenu à Saint-Même-le-Tenu, aujourd’hui commune déléguée de la commune de Machecoul-Saint-Même. 

 

OÙ SE TROUVE SAINT-MÊME-LE-TENU ?

Saint-Même-le-Tenu est une commune de France qui date du sixième siècle. Elle a, à un moment donné, fait partie de la Bretagne ancienne. Elle a vu défiler bon nombre de seigneurs durant l’époque médiévale, et surtout des religieux. La commune de Saint-Même-le-Tenu a fusionné avec la commune de Machecoul pour créer la nouvelle commune de Machecoul-Saint-Même.

Brève présentation de Saint-Même-le-Tenu

Saint-même-le-Tenu (44270) se trouve plus précisément dans le département de la Loire-Atlantique(44). Elle comptait au recensement de 2013 un maximum de 1191 habitants pour une superficie de 18 km². Ceux qui habitent la commune de Saint-Même-le-Tenu sont appelés Ténumémois ou Ténumémoises. Elle est entourée par d’autres communes et appartient à la communauté de communes de la région de Machecoul. De plus, elle s’est même associée en 2015 avec ladite commune pour créer une nouvelle commune “Machecoul-Saint-Même”. Elle a une histoire ancienne qui remonte jusqu’au sixième siècle. Pour toute personne qui sait lire une carte, elle se situe à une altitude maximale de 39 mètres, avec une latitude de 47° 01’ 17’’ Nord et une longitude de 1° 47’ 38’’ Ouest. Au Moyen-âge, elle était très réputée pour son port qui servait de route pour transporter le sel des marais salants de Bourgneuf et du marais breton à destination des monastères de Touraine et d’Orléans.

L’une des plus vieilles communes de France

Existant bien avant le Moyen- Age, Saint-Même-le-Tenu fait partie des plus vieilles communes de France. De plus, elle jouait à l’époque un rôle très important pour le transport du Sel. D’un certain point de vue, Saint-Même-le-Tenu est une ancienne commune appartenant à la Bretagne historique. La commune se trouve à 3 km au nord de Machecoul et à 25 km de Challans.

Avant 2015, où elle s’est unie avec la commune de Machecoul, elle était limitée par les communes de Saint-Lumine-de-Coutais, Saint-Mars-de-Coutais, Fresnay-en-Retz, Sainte-Pazanne et Machecoul. En considérant le classement de 1999, fait par l’Institut national de la statistique et des études économiques, la commune fait partie des communes rurales non polarisées. De plus, elle est traversée par la rivière Le Tenu, le principal cours d’eau de la région et qui est situé à 6 mètres d’altitude. Un autre de ces points positifs, est qu’elle est proche du Parc naturel de la région de Brière.

 

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